Le Conseil National du Bruit (CNB) et l’Agence de la Transition écologique (ADEME) ont mené une étude sur l’évaluation du coût social du bruit en France.

Cette étude a été confiée au groupement de prestataires I-Care & Consult et Energies Demain. 
La méthodologie de cette étude repose sur trois familles de sources de bruit :
– le transport,
– le voisinage 
– le milieu du travail.
A cela s’ajoutent les dépenses transversales liées à ces thématiques (surveillance, d’information, d’études et recherche).

Pour chacune de ces familles ont été distingués les effets sanitaires induits par le bruit (gêne, perturbations du sommeil, maladies cardiovasculaires, obésité, diabète, troubles de la santé mentale, etc.) et les effets non sanitaires  (pertes de productivité et dépréciation immobilière).

Les évaluations ont été faites en tenant compte de deux types de coûts : les coûts marchands, correspondant aux dépenses directement quantifiables et les coûts non marchands, estimés par la valorisation des années de vie en bonne santé perdues et de la mortalité prématurée du fait du bruit.

Cette étude évalue le coût social du bruit à un total de 156 milliards d’euros par an ! Parmi ce montant, 52% est dû au bruit routier !

Les effets du bruit toucheraient chaque année 25 millions de Français. L’étude formule des mesures d’évitement pour éviter ce coût social.

Retrouvez ces mesures en cliquant sur le lien ci-dessous :