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développer les pratiques

Définitions

> Les mobilités utilitaires s’entendent comme tous les déplacements réalisés de manière régulière (quotidienne, hebdomadaire), ou occasionnelle, pour différents motifs : se rendre à son travail, à son lieu d’études, à un rendez-vous, faire ses achats, voir ses proches, des amis, pour des activités, événements culturels ou autres, …

> Les mobilités actives s’entendent comme les modes de déplacement faisant usage de l’énergie musculaire et ne recourant pas directement aux déplacements motorisés : marche, vélo, vélo à assistance électrique, roller, trottinette, etc. Elles peuvent se combiner en intermodalité avec les modes de transport collectifs ou partagés, ou encore, en ultime recours, avec la voiture individuelle.

Modes actifs et usage quotidien

Pour aller chercher son pain ou son journal, accompagner ses enfants à l’école, le peu de distance à parcourir peut très bien se faire à pied ou à vélo. Pour se rendre à son travail, chez des amis, à un rendez-vous, les distances peuvent éventuellement être un peu plus importantes, et peuvent aussi se faire à vélo ou avec un vélo à assistance électrique. Pour faire quelques courses, la capacité d’un coffre de voiture est bien souvent trop importante. Un sac sur le dos, un caddie de courses, une sacoche accrochée au porte-bagages sont souvent largement suffisantes.

Les freins à l’usage du vélo

Les principaux freins avancés par les usagers quant à l’utilisation du vélo pour leurs déplacements sont :

    ° la sécurité sur les voies routières,
    ° le stationnement à son domicile, sur son lieu de destination, en ville,

    ° le vol des vélos,
    ° le relief ou les efforts à fournir,
    ° les intempéries.

Si l’on peut difficilement intervenir sur le relief et la météo, avec un bon équipement, un peu de pratique et une bonne information, ces freins peuvent facilement disparaître.

Par contre, pour la circulation des cyclistes sur les voies routières, il est important d’offrir de bonnes conditions de sécurité par l’aménagement et la sécurisation des points dangereux. Le présent site a justement pour objectif de recenser et proposer des solutions pragmatiques et fonctionnelles permettant de garantir au mieux de telles conditions.

santé et activité physique 

L’évolution des modes de vie et la profonde transformation de notre environnement domestique ou de travail conduisent à une réduction de l’activité physique quotidienne, facteur essentiel de protection de la santé. Les écrans présents partout, télévision, Internet, ordinateurs, jeux vidéos, etc., renforcent encore plus le temps d’inactivité physique. La majorité de la population n’atteint pas le niveau d’activité physique requis pour un effet bénéfique sur la santé. Les conséquences sanitaires de ces évolutions sont une plus grande sédentarisation, le développement de l’obésité, ou à défaut d’un certain embonpoint.

La pratique régulière d’une activité physique, même d’intensité modérée, est un facteur majeur de prévention des principales pathologies chroniques : cancer, maladies cardiovasculaires, diabète …  La pratique régulière d’une activité physique est également associée à une amélioration de la santé mentale (anxiété, dépression).

Pour encourager les individus à être plus actifs physiquement, les recommandations de santé publique ont été formulées pour permettre à chacun d’intégrer l’activité physique dans son quotidien. Aussi la pratique d’une activité physique pour les déplacements quotidiens de courte distance est, elle, aujourd’hui encouragée : Plan National Santé Environnement (PNSE), Programme National Nutrition Santé (PNNS), Plan d’action pour les mobilités actives (PAMA) et Plan Vélo.